Architectures Non Standard
Laboratoires de l’Architecture Numérique
Centre Georges Pompidou, 10 Décembre 2003-1 Mars 2004
Commissaire général : Frédéric Migayrou, Conservateur en chef, Centre Georges Pompidou, Services Architecture & Design, MNAM-CCI
frederic.migayrou@cnac-gp.fr / tel : +33 (0) 1 44784273 / fax : +33 (0) 1 44781375
Commissaire déléguée : Zeynep Mennan, Architecte, Professeur Associé, Middle East Technical University, Ankara ; Centre Georges Pompidou, MNAM-CCI
zeynep.mennan@cnac-gp.fr / tel : +33 (0) 1 44784607 / fax : +33 (0) 1 44781375
“ Architectures Non Standard ” est une exposition qui regroupera 12 équipes internationales d’architectes et tentera de définir les enjeux et les perspectives liés à la généralisation des usages du numérique et les mutations apportées par le domaine computationnel dans l’architecture.
La notion de “ Non Standard ” a été introduite dans le domaine mathématique en 1961 par Abraham Robinson. Outre l’influence sur Benoit Mandelbrot (Fractal Theory) qui fut l’assistant d’Abraham Robinson pendant de longues années, sur Georges Reeb et René Thom (morphogénèse) la mathématique non standard comme fondation logique de l‘idée d’infinitésimale a eu des répercussions dans toutes les disciplines en étendant l’usage des systèmes algorithmiques à tous les champs. Les applications de la mathématique non-standard dans le domaine de la topologie supposent une mutation de la notion de géométrie redéfinissant toute compréhension de l’espace. L’espace n’est plus une extension mais une simple valeur paramétrique. La généralisation des systèmes algorythmiques et de leurs applications ainsi que la traductibilité et la compatibilité des langages offerts par le non-standard mènent à une homogénéisation des outils de conception numérique et par extension des outils de production. Dans le domaine de l’architecture, comme dans celui de la production industrielle, les outil de CAO (Rhino, Top Solid, Maya…), ceux de conceptions morphogénétiques sont de plus en plus prescripteurs des outils de représentation et par extension des machines outils permettant la fabrication directe d’éléments les plus variés. L’outil numérique semble ainsi radicaliser l’économie temporelle du projet en créant une pleine continuité entre conception et production de l’architecture. Cette simultanéité qui déplace aussi bien la compréhension de l’espace, des géographies, que celle d’une temporalité du projet et de sa réalisation, sera de fait le sujet central de l’exposition.
L’avènement de plus en plus évident des logiques non standards dans le domaine de la production industrielle et des traitements de l’information impose un retour sur la source logique de la notion de type et de standard et la notion d’espace qu’elle suppose, pour l’opposer historiquement à une histoire conjointe et occultée des modélisations topologiques de l’espace. Une archéologie de la forme dans l’histoire contemporaine de l’architecture moderne jalonnera l’exposition sous forme d’une iconographie historique permettant de réévaluer une tradition largement occultée du mouvement et de la mutation.
waterflux / 2003 / Evolene / Suisse
Asymptote (USA)
Hani Rashid et Lisanne Couture
Decoi Architects (F)
Mark Goulthorpe
Servo (USA)
David Erdman, Marcelyn Gow, Ulrika Karlsson, Chris Perry
Kolatan MacDonald Studio (USA)
Sulan Kolatan et William McDonald
Kovac Architecture (AUS)
Tom Kovac
Greg Lynn Form (USA)
Greg Lynn
NOX (HOL)
Lars Spuybroek
Objectile (F)
Bernard Cache et Patrick Beaucé
Oosterhuis.nl (HOL)
Kas Oosterhuis et Ilona Leonard
Dagmar Richter Studio (A)
Dagmar Richter
R&Sie...(F)
Francois Roche et Stéphanie Lavaux
UN Studio (HOL)
Ben van Berkel et Caroline Bos