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Exposition Jean Nouvel à Beaubourg (curateur Chantal Beret !) / Visite guidée en trois épisodes 

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>>French First / >>English Following

 

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1) 01022002

Brutus
…ne craignez rien ! …L’ambition a payé sa dette…
Brutus n’aimait pas moins que vous César….
…Préféreriez vous César vivant, qui vous fera tous mourir esclave, à César mort qui vous fait tous vivre libre ?…
…Quel homme assez lâche … l’eût frappé, si ce n’est pour la justice ?
Acte III Scène I/II/III / Jules César / Shakespeare

"Brutus Scratch"

Bienvenue au panthéon de l’auto glorification, version photo service des sous-sols de la pensée (niveau –4 du Forum des Halles)…mais non, mais non, nous sommes au cinquième étage du starship "business class " de JN..

Mais commençons par le commencement et prenons goulûment ce qui nous est donner à consommer, à s’en faire crever la panse d’indigestion : d’un coté le George et le chuintement de ses bulles Veuve Clicquot et de l’autre Méphisto Studio Harcourt, en clair obscure obscène.

" C’est qui maman, le monsieur qu’est tout nu de la tête "- Le dernier partenaire anti-capillaire de Beaubourg, un politique italien égaré dans les stairways de la raffinerie - (NDLR)

Un architecte, nous dit la mère, reconnaissant par la même une figure emblématique de la presse féminine.

Eh ben ? Il a pété les plombs, l’monsieur, hein dit maman. "

Qu’elle fut difficile à prendre cette photo de toi, cher JN. 

Il fallait le saisir cet instant fugace et magique, cet instant oh combien sophistiqué, ou tu rayonnes d’orgueil inassouvi dans la solitude carnassière de l’être blessé. Un truc vraiment pas facile à faire !

Je n’ose te voir dans ton peignoir JN (noir) de chez Versacce, répéter jour après jour cette mimique star académie devant la glace dans ton Loft-City-Blanc-Piscine-Intégrée. Je me doute qu’il s’agit là d’une mise en bouche, d’un apéro peu ragoûtant qui frise l’auto dérision. Mais permets moi de te dire qu’elle nous fait très, très étrangement saliver la photo de JN.

 

Le meilleur est à venir.

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2) 19022002

 

"Flash back et Fiction"

Le duo Séguela / Nouvel

Leur arrivée sur le marché de l’emploi est liée à l’entrée en scène de la gauche-produit-culturel.

L’un s’était outillé d’une lime à dentition présidentielle (fallait rogner les signes par trop évident du prédateur), l’autre, JN, allait inventer le créatif réactif (non sans se draper des ambiguïtés du pape pop de Las Vegas).

Face aux verrouillages multiples des vieux modernes engoncés dans leurs costards pompidoliens et des quelques jeunes con stalino qui confondaient l’engagement avec une AG post Nanterre, ces deux là allaient faire merveille.

Le créatif était né : Mix de slogans pubeux, de manifestes douteux, emballés comme projet politique, de recyclages permanents et recurrents d’artefacts du monde de l’art, avec deux trois citations de Baudrillard en poche (l’alibi du simulacre, bien malgré lui d’ailleurs) pour une agit prop en  4 par 3.

La post modernité en était l’ecrin. S’y referer s’était s’autoriser le remoulinage des références, s’en reclamer permettait de puiser dans la poubelle du Xxeme sans avoir à en révéler les préalables, les attitudes. Le monde etait devenu une marchandise, la culture un simple instrument commercial et l’auteur son parangon.

Ils allaient anoblir ce que l’académisme Beaux Arts n’avait pas réussi à légitimer : la répétition savante des formes déjà consommées comme process de création et renvoyer toute pensée contextuelle à un simple opportuniste citationnel.

" Une première maison à la mode Parent, une salle de concert à Bobigny (comme un acarien d’Archigram), une autoroute bleuté version Yves Klein, un Cartier pour Dan Graham, un palais de justice Kunsthalle de Mies, un Roche(r) de Burgos…, une tour bite Foster et j’en passe (nous y reviendrons) "

Le meilleur est à venir…

 

3) 15 03 2002

" Junk Copyright"...  suite et fin dans l'intro sur Claude Parent

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>>French First / >>English Following

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Jean Nouvel Exhibition at the Pompidou (curator Chantal Berret!)
Guided Visit in Three Episodes

1) 01022002

"Brutus Scratch"


  Welcome to the pantheon of self-glorification, the photo service version from the basements of our thoughts (level -4 of the Forum des Halles).no, no, we're on the fifth floor of JN's business-class
starship.

But let's start from the very beginning and greedily take that which was meant to be consumed until our bellies burst from indigestion: on one hand "the George" and the hissing of its Veuve Clicquot bubbles, and on the other, the Mephisto Studio Harcourt, in clear obscene obscurity.

"Mom, who's that guy with the naked head?" 

-Beaubourg's last anti-capillary partner, an Italian
politician wandering in the stairwells of refinery - (redaction notice))

"An architect," the mother tells us, at the same time recognizing an emblematic figure in the feminist press.

"That guy sure is nuts, huh?" says Mother

And that's what makes it so difficult to take this photo of you, dear JN.

This magic and transient moment needed to be seized, this oh-so-sophisticated moment, where you shine with unappeased arrogance in the carnivorous solitude of a hurt being. Not an easy thing to do!

 I don't dare approach you, JN, in your (black) Versacce bathrobe, practicing day after day this Star-Academy mime in front of the mirror in your city-loft-with-integrated-pool. I doubt that this is about putting something in your mouth, an unsavory appetizer that borders on self-derision. But permit me to tell you that, strangely enough, it made our mouths water, that photo of JN.

The best is yet to come.

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2) 19022002

"Flash back and Fiction"
The Seguela/Nouvel duo


Their arrival on the job market is linked to the introduction of the leftist-cultural-product.

One of them armed himself with a blade of presidential dentition (he had to file off the signes of the predator), the other, JN, would invent the creative-reactive (but not without draping himself in the ambiguities of the pop pope of Las Vegas).

Facing the multiple obstacles of modern old stiffs in their pompidou suits and the few young "con stalionos" who confused their engagement with a Trotskyist political conspiracy, these two were going to perform wonders.

The creative was born: a mix of pubic slogans, questionable manifests, all wrapped up like a political project in the permanent and recurrent recycling of art world artifacts, with two citations from the pocket-Baudrillard (the alibi of semblance, in spite of himself) for a prop agit in 4 by 3.

Post-modernity was the case. To refer to it was to authorize the remoulding of references, to reclaim it permit imbibing oneself in the trash of the XXth without having to reveal any preconceptions or attitudes.
The world had become a commodity, culture a simple commercial instrument, and the author its model.

They were going to ennoble what the academy of Beaux Arts hadn't succeeded in legitimising : the awkward repetition of already-consumed forms as  a creative process and the sending back of all contextualized thought to a simple citational opportunist.

"A first house in the style of "Parent", a concert hall in Bobigny (like an acarien of Archigram), an "Yves Klein" blue highway, a "Dan Graham" quarter, a Kunsthalle of "Mies" Palace of Justice, a Burgos "Roc(he)k", a phallic "Foster" tower and I'll pass (but we'll come back).

The best is yet to come.


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3) 15 03 2002

" Junk Copyright"... go to  About Claude Parent  (but in french)